Le problème se complique encore puisque, bien souvent, ce que l'on appelle"lieu de pêche" n'a qu'un lointain rapport avec la géographie (exemple...) et que, par ailleurs, certaines colonies sont très proches physiquement.
Que faire ?
Afin d’aboutir à une solution concrète convenable, nous nous sommes entourés de précautions pour vérifier, autant que possible, le lieu de pêche des espèces du programme :
-Avoir, en référence, des descriptions, officielles ou non et retenir les poissons valides (et pas seulement « beaux »).
- Pour les espces concernées par le programme, tenter de "faire le point" sur l'histoire du poisson, sa "découverte", son lieu de peche présumé, ses premieres importations
-Développer un lien de confiance avec les vendeurs (particuliers, mais surtout magasins) tel que ces derniers acceptent de sortir des habituels tabous pour nous donner des informations essentielles sur un début de « traçabilité « : importateur, exportateur, et lieu de pêche présumé
-Contacts ponctuels avec des exportateurs (voire certains gros pécheurs) du lac afin de connaitre leurs pratiques et leur politique, en accueillant leurs renseignements avec le plus grand recul.
Ces recherches difficiles, longues, exigeantes nous permettent maintenant d’écarter certains groupes dont l’origine est douteuse, par exemple des Tropheus duboisi vendus sous l’appellation Maswa alors qu’ils on été pêchés ailleurs (pour satisfaire la demande). Malgré ces précautions, l’exactitude du lieu de pêche restera une question difficile, et encore plus avec des jeunes ou des adultes dont la colonie est réduite, par exemple T moorii Ilangi, dont il existe, de surcroit, deux variétés sur un petit emplacement rocheux.
Le fait qu'on ne puisse répondre avec exactitude à cette question ne doit pas constituer un mauvais prétexte : il faut insister pour que le lieu de pêche soit connu et qu'il soit porté sur les différentes listes.