Choisir des souches au plus près de la population sauvage

 

Les souches sont le premier niveau de la conservation, la base du programme ; leur choix pose des problèmes nombreux et difficiles : faut-il n’accepter, pour ce niveau de départ, que des F0 ? Comment reconnaitre un véritable F0, qu’est ce qu’une « belle souche » ? Comment l’obtenir, comment avoir un minimum de garanties sur son origine ? Comment obtenir plusieurs souches, d’origines différentes, et pour un cout acceptable ? pour ce qui concerne les espèces menacées et dont la pèche est réglementée (suspendue), quelle position prendre face aux importations « sauvages » de F0 ?

 

Les réponses que nous apportons à ces questions sont pragmatiques, évolutives, et dépendent très étroitement des espèces concernées :

 

-Idéalement, nous préférons des souches F0, soit acquises dans le commerce (importations directes non exclues si permises), soit déjà détenues par des amateurs spécialisés.

-Cependant, pour des espèces rares (Ilangi), nous admettons de travailler avec des F1, voire F2 des lors que nous avons des informations solides sur la traçabilité et/ou que nous avons vu les géniteurs. Dans ces conditions, le choix des sources est fait avec un maximum de rigueur, en s’écartant d’une simple référence esthétique et subjective, pour se référer à une définition précise si elle existe ou à une description communément admise pour les espèces non décrites.

-Le fait d’avoir des relations suivies (par exemple avec certains éleveurs) nous permet de diminuer les incertitudes sur la nature véritable d’un F0 ou d’un F1. Dans l’avenir, nous n’excluons pas la possibilité de bénéficier d’importations directes, les modalités restant à définir (respect des réglementations locales et des contraintes d’importations).

-Les souches retenues proviennent d’un même lieu de pêche.