géniteurs). Ce dernier point n’est pas un obstacle immédiat si l’on dispose de plusieurs souches, mais il peut devenir problématique pour les reproductions ultérieures en réduisant les capacités théoriques de croisement.
Pour les naissances, nos protocoles sont les suivants :
Lorsque les conditions sont réunies, nous privilégions le lâcher naturel des jeunes par la femelle ; si nous avons besoin de jeunes, nous isolons la femelle dans le bac de reproduction ou dans un bac contigu ; cette option permet de tranquilliser la femelle, d’avoir plus de jeunes, et d’étudier, par exemple, certains aspects de la fécondation lorsque l’incubation est menée à terme
Dans certains cas particuliers, par exemple lorsque le groupe souche est rare et qu’il est important d’avoir de nombreux jeunes, nous provoquons la naissance en faisant « cracher » la femelle, vers 18 à 20 jours, c'est-à-dire quand les jeunes sont formés, sac vitellin résorbé (nous ne sommes pas pour la récolte d’œufs placés en incubateur) : ce protocole exceptionnel est employé lorsque les jeunes ont une importance particulière ; il permet aussi d’étudier concrètement les différences entre un lâcher naturel et une naissance provoquée. Alors que les Tropheus sont connus pour avoir une faible production de jeunes, ce protocole nous a déjà permis plusieurs constats intéressants.
Bien évidemment, le processus de reproduction à retenir est fonction des caractéristiques de l’espèce, par exemple pour les cichlides vivants en couple formé ou pour d’autres familles de poissons.
Très techniques, les processus de reproduction font l'objet d'un exposé détaillé (conservation et diffusion) que vous pouvez lire ici