Ainsi, il apparait clairement que le succès de la conservation-diffusion (poissons d’ornement) repose en partie sur les épaules des amateurs ;
Mais des hommes motivés, non coordonnées, isolés ne pourront pas faire avancer un projet si complexe : c‘est aux organisations nationales de tracer la route, d’impulser, d’informer, de former, d’aider, en utilisant pour cela tous les moyens modernes. S’agissant des cichlides, on peut voir dans cette nouvelle ambition une sorte de 3e phase (encart X) .C’est ce que disait l’ACN (Aquatic Conservation Network) dans son guide déjà cité après avoir rappelé le rôle des professionnels : « Beaucoup d’amateurs viendront à travailler avec les conseils et l'appui de professionnels, peut être le moyen le plus efficace de préserver leurs poissons pour les générations futures. Inversement, les professionnels de la conservation peuvent découvrir le rôle important des amateurs pour sauver certaines parties de la biodiversité de la terre. La crise de l'extinction est trop écrasante pour ignorer toutes les ressources potentielles. Il est à espérer que les aquariophiles actuels et futurs seront assez forts pour devenir une partie importante de ce processus pratique. »
Pour aller dans ce sens, une organisation nationale dispose souvent de trois atouts importants :
-Un ensemble d’amateurs qu’il convient d’organiser, progressivement, vers un fonctionnement en réseau.
-Des clubs et des régions qui, par leurs moyens, sont capables de constituer des bases d’un projet de conservation-diffusion.
-Des compétences fortes et une grande notoriété
Y a t il une plus belle ambition ?